Le projet du métro d'Alger
Le métro d'Alger est un projet de transport datant des années 1970 qui a été conçu pour répondre au besoin de transport de masse provoquée par l'importante croissance démographique de la ville. Le projet fût officiellement lancées dans les années 1980, le projet a ralenti en raison de difficultés financières et problèmes de sécurité dans les années 1990.
Durant les années 1970, les promoteurs du projet du métro d'Alger envisageaient un réseau de 64 km. Le projet a été officiellement inauguré en 1982, avec des études techniques achevée en 1985. Les autorités de l'époque choisirent une entreprise allemande et un spécialiste japonais de la construction du réseau.
L'effondrement des prix du pétrole dans les années 1980 a considérablement réduit la capacité de l'Etat algérien à poursuivre le financement du projet.
Les autorités envisagèrent la possibilité de modifier le programme de développement du métro dans d'autres projets de transport en commun, mais finalement il fût décidé de continuer avec le programme originale - quoique lentement.
En 1988, l'Algérie accorda des contrats de construction à deux entreprises nationales COSIDER et Sider qui n'avaient pas d'expérience dans la gestion de grands projets urbains de transport urbain. Seulement quatre stations seront construites en 15 ans. Par ailleurs, un autre problème de taille fait surface, la topographie irrégulière du sol d'Alger retarde l'avancé des travaux.
En 1994, une première section de 450 mètres de long, appelé Emir Abdelkader, a été achevée. Une autre section de 650 mètres, reliant la Poste centrale à Khelifa Boukhalfa-a été achevée peu après.
En 1999, la société du métro d'Alger lanca un avis d'appel d'offres international, deux groupements sont choisis et ajouté au projet: le français Systra-SGTE pour la maîtrise d'oeuvre, et l'Agéro-allemand pour la réalisation et l'achèvement, dans les 38 mois, des tâches de génie civil et de terrassement.
En 2003, profitant du retour de la stabilité économique, le gouvernement augmenta le financement du projet et introduisa une nouvelle structure organisationnelle et opérationnelle.
En Janvier 2006, d'autres changements ont été apportés au projet, avec le développement du système intégré remis à Siemens Transportation Systems. Cela comprenait l'installation de matériels fixes, la signalisation et l'électrification.
Vinci (construction) a été responsable de l'ingénierie civile, et la compagnie espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) livra un nouvel ensemble de matériel roulant, dont 14 trains de 6 voitures chacun. Le réseau utilisera la technologie Trainguard MT CBTC, déjà mis en œuvre sur la ligne 1 et 14 du métro de Paris et à New York (ligne 14).
Quelques détails :
Le coût total de la première phase de la ligne 1 s'élèverait à 77 milliards de DA, dont 30 milliards pour le génie civil et 47 milliards de DA pour l'équipement, soit près de 900 millions d'euros...
Il est prévu la livraison de 14 trains de 6 voitures. Chaque rame d'une longueur de 108m peut transporter jusqu'a 1216 personnes dont 208 personnes assises. Le métro permettra le déplacement de 41000 voyageurs par heure, c'est-à-dire 150 millions de voyageurs par an, avec des intervalles de passage de moins de 3 minutes.
La sécurité du métro d'Alger sera assurée par plus de 500 agents de sécurité et plus de 400 agents de police.
Les trains pourront circuler à des vitesses allant jusqu'à 70 km / h, et le métro sera ouvert de 5 heures à 23 heures.
La gestion et le fonctionnement du métro d'Alger sera géré par la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens) qui a remporté le marché en août 2007 pour pour une période de huit ans.
La première phase de la Ligne 1 - «Haï el Badr» - «Poste Tafourah-Central», d'une distance de 9 km, 10 stations, a été achevée et devrait être mis en service fin 2011.
Le site web officiel du métro d'Alger : http://www.metroalger-dz.com